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Des choses en vrac
17 novembre 2012

Time Out

Time Out

d'Andrew Niccol

time-out-affiche-film

 

Le temps, c'est de l'argent. C'est par ce dicton bien connu que nous pouvons résumer Time Out, un film au concept fort intéressant et particulièrement innovant, dans la lignée des pseudos utopies telles que Bienvenue à Gattaca ou Equilibrium.

Qu'est-ce que le temps? Une entité funeste qui nous tyrannise sans cesse, nous rappelant constamment que nous sommes des êtres finis, dont le destin est le même pour tous, la disparition, la fin de toute forme de vie, purement, simplement. Cette effroyable vérité, nous la vivons quotidiennement, car le concept de temps, inventé par l'homme lui-même pour se souvenir qu'il n'est pas sur Terre éternellement, nous poursuit, nous hante et nous pend une épée de Damoclès au-dessus de la tête, où que nous allions, quoi que nous fassions. Le temps aura raison de nous, et non nous de lui. Il ne peut être contrôlé, car en réalité, il n'existe pas. Nous l'avons créé, nous l'avons inventé pour en être effrayés.

C'est exactement ce qu'illustre Time Out, un monde dans lequel le temps a remplacé l'argent. Désormais, chaque seconde de votre vie est précieuse, car à partir de vingt cinq ans, s'active sur votre bras un compte à rebours qui n'est autre que votre espérance de vie. Plus question alors de prendre le bus si vous n'avez pas deux minutes à donner. Mais s'il vous reste moins de deux minutes, alors vous n'arriverez jamais à votre destination, où vous auriez pu peut-être récupérer un peu de temps supplémentaire. Non, vous ne pouvez plus rien faire, car les secondes s'écoulent comme le sable dans un sablier. Et quand le sablier est vide, votre coeur s'arrête de battre, et votre destin s'achève, cruellement et brutalement.

Telle est la société décrite dans Time Out, dans laquelle les riches vivent éternellement, avec des milliers d'années au compteur, et dans laquelle les pauvres ne survivent que quelques jours, passé vingt cinq ans...

Je recommande ce film car il fait réfléchir sur les injustices de notre propre société, qui oublie parfois que notre vie n'est pas basée sur l'argent, le temps ou un quelconque autre artifice destiné à nous détourner de l'essentiel, mais qu'elle est bien, et tout simplement, une vie, qui ne demande qu'à être vécue.

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